jeudi 28 avril 2011

Papier de riz et pinceaux pour calligraphie chinoise

Papier de riz pour calligraphie ou peinture chinoise

Feuilles de papier de riz de qualité supérieure, en direct de Xi'An , Chine.

Vente à la feuille. Trois dimensions de feuille :
- feuille de 50*70 cm = 0,50 €
- feuille de 52*97 cm = 0,75 €
- feuille de 69*138 cm = 1 €




Également en provenance de Xi'An, Chine, pinceaux de calligraphie (poils de chèvre et de loup) de différentes tailles entre 1 € le plus fin et 10 € le plus épais


Articles disponibles chez le vendeur à Paris. Proche M° République.

dimanche 10 avril 2011

Ironie de l'Internet / Vérité du médiatique

Ce jour, je m'apprête à lire le message sur les liquidateurs de la centrale de Fukushima. Une publicité s'affiche vantant les mérites d'un parc d'attraction.

Ironie ? Où se révèle la vérité médiatique !

mardi 5 avril 2011

"enryo" : gêne ou réserve éprouvée quand on a peur de déranger

Liberation 04/04/2011 Par ALISSA DESCOTES-TOYOSAKI

A Ishinomaki, les survivants se font les plus discrets possibles dans les centres d’accueilpour Réfugiés.

Dans la cour d’une école, des vieux au visage buriné sont rassemblés autour d’un brasero. C’est bientôt l’heure du repas et les femmes s’affairent devant de gros chaudrons d’eau. «J’ai été réfugiée ici durant trois jours, je reviens juste donner un coup de main», dit l’une d’elles, une louche à la main. Beaucoup de sinistrés ont choisi de rentrer chez eux afin de ne pas dépendre des centres de refuge disséminés dans la préfecture de Miyagi.

«Des milliers de gens ont tout perdu. Leur maison, leur quartier ont été engloutis. Normal qu’ils soient prioritaires.» Cette femme qui habite sur les contreforts de la ville d’Ishinomaki a subi des dégâts matériels dus au séisme mais n’a pas souffert du tsunami. «Le raz-de-marée s’est arrêté à quelques pâtés de ma maison. Nous avons la chance de ne pas habiter près de la côte.»

Pourtant, pour tous ceux qui disposent encore d’un logis, les conditions de vie sont parfois plus dures que dans les structures d’accueil qui bénéficient d’aides alimentaires et de générateurs. «Il fait froid, nous n’avons pas d’électricité, on manque de vivres, mais personne n’oserait demander à manger dans les centres, par égard pour ceux qui n’ont plus rien.» Dans la culture japonaise, on appelle ça enryo, cette gêne ou réserve éprouvée quand on a peur de déranger.

Dans le village voisin de Minamisanriku, beaucoup dorment dans des voitures ou des conteneurs. «Il reste les personnes âgées et les hommes. Les femmes et les enfants en bas âge sont partis pour ne pas déranger avec le bruit», dit un pêcheur qui tient un centre de réfugiés. Les grands-mères assises sur le tatami acquiescent, souriantes, en offrant un bol de riz. Le village, bâti sur une colline qui fait face à la mer, a subi beaucoup de pertes humaines mais n’a pas perdu son sens de l’hospitalité.

« Nous allons rafistoler les maisons avec des bâches et des planches. Il y a des vivres dans les décombres, mais il manque des sous-vêtements de rechange pour les femmes», déplore le marin. Sans eau courante ni gaz, les sinistrés doivent supporter de ne pas se laver ni se changer, ce qui, pour un Japonais, est quasi aussi grave que de mourir de faim.« Les pêcheurs d’ici ont perdu 150 bateaux dans le tsunami. Nous n’avons plus rien, les champs sont inutilisables, mais même si des logements sont construits ailleurs, les gens d’ici n’iront pas. » On dit que les pêcheurs sont les plus rodés aux tsunamis et ils sont liés à l’océan dans le meilleur comme dans le pire. « Nous appartenons à la mer », sourit l’homme.

dimanche 3 avril 2011

Les liquidateurs japonais pensent qu'ils vont mourir dans quelques semaines

Slate.fr

«Ils sont arrivés à la conclusion qu'il est inévitable que certains d'entre eux meurent d'ici quelques semaines, ou quelques mois. Ils savent que c'est impossible qu'ils n'aient pas été exposés à des doses létales de radiation.» C'est ainsi que la mère d'un des liquidateurs de la Fukushima 50, cette équipe d'ouvriers qui tente d'empêcher la fonte des quatre réacteurs endommagés lors du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars, rapporte les propos de son fils.

Au téléphone avec un interprète, c'est en larmes que cette femme révèle ces informations à Foxnews.

«Il m'a dit qu'ils ont tous accepté le fait qu'ils vont probablement mourir des suites des radiations, soit dans le court terme, soit d'un cancer sur le long terme.»

La mère du liquidateur s'est exprimée sous anonymat: d'après elle, on aurait demandé aux liquidateurs de ne pas communiquer avec les médias et avec leurs familles, afin de ne pas déclencher la panique. Elle n'a pas pu indiquer si les liquidateurs souffrent déjà de malaises en raison des radiations auxquelles ils sont exposés.

La Tokyo Electric Power Company
(Tepco) affirme qu'une équipe médicale conduit des examens réguliers sur ses ouvriers pour détecter les éventuels signes de malaise liés à la contamination radioactive. Depuis le début des opérations, plusieurs ouvriers se sont blessés sur le site: trois d'entre eux ont été hospitalisés après avoir marché dans une flaque d'eau fortement radioactive, explique BBC News.

Ces liquidateurs qui sacrifient leur vie pour leur patrie attirent l'attention des médias depuis qu'ils s'activent dans la centrale de Fukushima Dai-ichi. Gizmodo a ainsi publié une vidéo prises par les ouvriers de l'intérieur du réacteur 3. Elle
montrent les ouvriers, toujours affairés autour des réacteurs, ainsi que l'intérieur du réacteur 3 en partie dévasté.



Cartoon explaining Japanese nuclear crisis is internet hit
A Japanese animation created to help the artist explain the nuclear crisis to his child becomes an online sensation.

Repris de Telegraph 22 Mar 2011

Amid the devastation of an earthquake and tsunami, how does a parent explain a nuclear crisis to a child? Frustrated by media reports about the Fukushima Daiichi nuclear power plant, Japanese artist Hachiya Kazuhiko invented the character of a sick child, named "Nuclear Boy".

Mr Hachiya explained that he created the animation in the search for simplicity, "My wife and child felt anxious that they could not understand news of the nuclear accident. I had to try to explain without technical terms. Similarly, many people didn't understand the media reports."

Once the original cartoon was uploaded, Ryo Shibata then added the English translation.

With more than one million hits on YouTube to date, the four and a half minute video compares the nuclear crisis to the bodily functions of a sickly boy.

The animation goes on to explain that other boys have been sick, including "Three-Mile-Island Boy" in the United States and "Chernobyl Boy" in the Ukraine.